Le Parisien : Management : on a l’équipe qu’on mérite

julien foussard

Savoir diriger les autres n’est pas inné, cela s’apprend et se travaille, explique l’auteur d’un livre de management très amusant.

En intitulant son premier livre « Plouf plouf ! Ce sera toi le manager ! » (Gereso Éditions, 182 pages, 19 euros), Rémi Araud, consultant et formateur en management, provoque gentiment pour ouvrir les yeux de ses lecteurs.

« En France, on considère trop que manageur n’est pas un vrai métier, et ce poste est souvent pourvu dans l’urgence : tu es bon technicien, voici une promotion, tu vas encadrer les autres. Or on ne peut pas le devenir sans formation, ni à contrecœur… » explique-t-il.

Dans son ouvrage, le fondateur du cabinet Premiers de cordée s’adresse, avec pédagogie et pragmatisme, aux manageurs opérationnels. À travers 34 anecdotes, il brosse les grandes thématiques du management et pousse à la réflexion, avec un ton léger, parfois second degré.

Le but est de bien définir le rôle crucial du manageur. « Un métier difficile qui ne s’improvise pas : il faut s’entraîner, apprendre, se former », insiste l’auteur. Et de préciser deux prérequis essentiels : « comprendre les métiers des personnes que l’on encadre, mais aussi accepter que l’on a d’abord l’équipe et les résultats dont on hérite quand on prend son poste, puis, que l’on a ceux que l’on mérite. »

Pour réussir dans cette mission, six compétences s’avèrent indispensables :

– La capacité à donner du sens, à expliquer les actions quotidiennes, les décisions, en évitant le piège de l’évidence.

– Savoir créer de l’énergie en valorisant les efforts, les progrès et les succès. Donc ne pas rester indifférent mais regarder, écouter, applaudir ses collaborateurs.

– Définir un cadre sécurisant et précis d’exigences, notamment comportementales. Par exemple, une fois qu’une décision est prise, ce n’est plus le moment de la discuter, on l’applique. Ou bien donner le droit à l’erreur mais exiger un devoir de transparence.

– Mettre en place des rituels de management, en particulier l’entretien d’évaluation annuel, voire des rendez-vous plus réguliers pour soutenir la motivation.

Lire la suite de l’article.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *