Les Échos : 6 conseils pour gérer son entreprise depuis l’étranger

julien foussard

Geoffroy Malaterre, fondateur du site d’autoréparation d’appareils électroménagers Spareka, s’est expatrié pendant trois ans au Brésil. Il y a piloté à distance son entreprise basée à Montreuil. De retour en France, il revient sur les leçons apprises de cette expérience hors du commun.

Grâce aux nouvelles technologies et à une organisation millimétrée, Geoffroy Malaterre a réussi à gérer à plus de 9.000 kilomètres ses entreprises Télécommande Express et Spareka . La première, créée en 2006, vend en ligne des télécommandes en Europe, et la seconde propose depuis 2014 des tutorats d’autoréparation d’appareils électroménagers et des pièces détachées. Loin des yeux de son équipe, depuis Sao Paulo, au Brésil , le fondateur a oeuvré pour rester au coeur de son entreprise.

L’expatriation brésilienne de l’entrepreneur commence par une opportunité professionnelle de son épouse, franco-brésilienne. Le couple demande un an pour s’organiser avant le départ. « J’ai travaillé avec un coach pendant six mois. Ensuite, nous avons testé et adopté une nouvelle organisation. Cette préparation a rassuré toute l’équipe et moi-même », assure le chef d’entreprise.

#1. Déléguer et faire confiance

Le premier pas pour un départ physique de son entreprise réside dans une confiance sincère en ses collaborateurs. Actionnaire unique, il n’a pas craint de laisser plus d’autonomie à ses employés. « Si les collaborateurs se sentent impliqués et trouvent des opportunités dans leur travail, alors ils s’engagent davantage. » Quatre mois après son départ en juillet 2016, l’entreprise a été sondée et labellisée « Great place to work » .

#2. Réorganiser son entreprise

Afin de déléguer, Geoffroy Malaterre a bousculé les codes hiérarchiques pyramidaux vers une organisation matricielle. Cette stratégie de management rassemble les collaborateurs par compétences et valorise davantage des échanges horizontaux. L’entrepreneur a créé un comité de direction avec un directeur pour chacune des lignes de business, en plus de deux directeurs des fonctions support.

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